Le collectif Racines & Dignité est né d’une urgence et d’une vérité révélée grâce au travail de Madame Roelie Post (1), politologue néerlandaise et fonctionnaire à la Commission Européenne, où elle s’est spécialisée sur les droits des enfants en Roumanie. Reconnue comme lanceuse d’alerte aux Pays-Bas, mais ni par la Commission Européenne ni par la justice Belge, elle a été licenciée en 2018 après avoir dénoncé les abus dans les adoptions internationales. Malgré les intimidations très graves et l’absence de reconnaissance de la Commission Européenne, son travail, bien documenté, nous a ouvert les yeux sur une vérité dérangeante : derrière les adoptions internationales se cache un système qui engendre systématiquement des abus, orchestrés par des réseaux de trafic organisés. Par ces révélations, cette vérité cachée par le lobby d’adoption, nous avons créé le collectif Racines & Dignité pour défendre les victimes de ces pratiques. Notamment, à l’image des 150 enfants roumains amenés dès 1990 en France par l’ONG SERA France-Roumanie sous prétexte de visas médicaux. Par la suite, SERA France-Roumanie a fusionné avec la Fondation Care France, qui a pris le relais pour assurer le suivi de ces 150 enfants, mais sans mettre fin aux abus qu’ils subissent.
Nous révélons des faits glaçants et appelons à une mobilisation urgente pour que justice soit rendue.
Un trafic organisé avec des visas frauduleux
Entre les années 1990 et 2011, 150 enfants roumains ont été amenés en France et en Belgique par l’Ong SERA, dirigée par M. de Combret, sous prétexte de visas médicaux de courte durée. Ces visas étaient basés sur des faux certificats médicaux avec un réseau de médecins, et sans le consentement de leurs familles puisqu’ils étaient déclarés « abandonnés« . Les enfants étaient systématiquement déplacés de leurs villes natales pour que leurs familles ne les retrouvent pas. Des familles cherchent leurs enfants portés disparus.
En 2006, SERA France fusionne avec la fondation CARE France. En 2007, le programme SERA a été confié à l’association Vivre En Famille en avril 2007 tandis que CARE France assure les aspects financiers. Mme Arielle de Rothschild ( Gérante chez Rothschild,) est présidente de CARE France
Pire encore, la grande majorité de ces enfants n’est jamais retournée en Roumanie, leurs familles restant sans nouvelles, plongées dans l’angoisse et l’incertitude.
Abus sexuels, maltraitances, tortures et séquestrations
Une fois en France, ces enfants ont été livrés à un sort tragique. Beaucoup ont été abusés sexuellement, séquestrés, et maltraités dans des familles d’accueil ou des institutions. Une jeune femme que nous accompagnons déclarée handicapée, arrivée en 2000, a été violée à l’âge de 18 ans par un membre de sa famille d’accueil, avant d’être placée dans une institution spécialisée Ces violences, infligées à des enfants déjà vulnérables, révèlent une cruauté insupportable.
Voici un exemple d’ histoire parmi tant d’autres souvent racontée pour manipuler ou justifier les actions de l’Ong SERA
Un Banquier Fortuné au Secours des Enfants Roumains- Pourquoi les déplacer en France et ailleurs ?
Enfermement et traitements médicaux lourds : un réseau à l’œuvre ?
Aujourd’hui, la majorité de ces 150 enfants sont enfermés dans des institutions, souvent sous des traitements médicaux lourds, parfois injustifiés, qui les maintiennent dans un état de dépendance et de silence. Nous soupçonnons l’existence d’un réseau derrière ces agissements, qui aurait orchestré leur enfermement pour étouffer leurs voix et protéger les responsables.
Qui tire les ficelles de cette machine à broyer des vies ?§
Une inaction des autorités qui scandalise
En 2022, notre collectif a déposé des plaintes au parquet de Paris, accompagnées de preuves accablantes contre SERA. Malgré nos alertes répétées et de nombreuses plaintes, la procureure de la République reste muette.
M. de Combret n’a jamais été auditionné, alors que certains d’entre nous ont été entendus par l’OLTIM (Office de lutte contre le trafic illicite de migrants). Cette inaction est une trahison pour ces enfants.
Des intimidations pour nous faire taire
Le 25 mai 2025, Marion Le Roy a reçu un e-mail frauduleux envoyé depuis une adresse falsifiée (a….@gendamerie.interieur.gouv.fr (mailto:a……@gendamerie.interieur.gouv.fr), alors que le domaine officiel est gendarmerie.interieur.gouv.fr). Cet e-mail, prétendant mener une « enquête judiciaire » sans aucune information, demandait ses coordonnées.
Le 27 mai 2025, après être allée dans une brigade de gendarmerie pour dénoncer cette fraude, il a été bien confirmé que l’expéditeur, A……l, est un gendarme en poste. Il sera même contacté, et a admis avoir envoyé cet e-mail, sans référence officielle, et a tenté de la recontacter à 17h42, sans succès.
Ces actes, qualifiables d’usurpation d’identité numérique (article 226-4-1 du Code pénal) et de tentative d’intimidation (article 434-5), soulèvent une question grave : ce gendarme agit-il pour protéger un réseau impliqué dans ce trafic ? Ces pressions mettent Marion et toutes les victimes en danger.
D’après une source fiable, aucune plainte n’a été déposée contre Marion Leroy : ces agissements relèvent uniquement de l’intimidation, visant à faire taire notre combat.
Un appel à la mobilisation
Face à l’inaction des autorités, nous restons déterminés
Nous lançons un appel urgent à la société civile, aux médias, et aux organisations de défense des droits humains :
Exigez une enquête approfondie sur ce réseau et sur les agissements de ce gendarme.
Demandez des mesures de protection, d’assistances immédiates pour les 150 enfants, et toutes les victimes arrivées illégalement en France via l’adoption internationale.
Brisez le silence sur ce trafic qui détruit des vies depuis des décennies.
Et des questions cruciales restent en suspens face à un réseau tentaculaire et transfrontalier :
Combien sont arrivés avec de faux diagnostics médicaux, car ces certificats frauduleux étaient le moyen utilisé pour justifier leur venue en France sans le consentement de leurs familles.
Combien de ces 150 enfants sont encore vivants aujourd’hui ?
Pourquoi la fondation CARE France, qui a pris le relais pour le suivi de ces enfants, n’a-t-elle pas agi pour les protéger face à tous ces abus ?
Ces enfants ont ils été des cobayes pour des expérimentations médicales ?
Les familles d’accueil qui les ont accueillis étaient-elles réellement agréées par les autorités ?
Combien d’argent ces familles et l’ONG SERA ont-elles touché pour ces placements ?
Rejoignez notre combat : partagez cet article, contactez-nous pour témoigner ou apporter votre soutien, et aidez-nous à faire entendre la voix de ces 150 enfants.
Ensemble, nous pouvons obtenir justice face ces crimes contre l’humanité.
Contact : grouperacinesetdignite@protonmail.com
(1) : https://www.roeliepost.eu/
« Romanian for export only » (2007-Roelie Post)- https://www.roeliepost.eu/buy-the-book/
La FAF, qui a servi d’intermédiaire pour 8 500 adoptions en France et à l’étranger depuis sa création, a annoncé sa fermeture en 2025 via un message discret publié sur son site internet le 24 janvier. Selon Libération, ce message, signé par le président Damien O’Neill, indique que l’année 2025 sera « très particulière » pour la FAF et les Nids de Paris, et que l’organisme est « contraint de mettre un terme à cette magnifique aventure ». Cette annonce est restée largement inaperçue dans les médias, hormis la couverture de Libération dans son article du 21 février 2025.
Souvenez vous «Libération» a publié une enquête en juin 2024 sur plusieurs intellectuels français, mis en cause pour des crimes sexuels. Parmi les hommes impliqués, on retrouve de grands patrons de presse, un avocat François Gibault et l’écrivain Gabriel Matzneff.
La FAF et l’affaire de la rue du Bac, bien que séparées dans leurs faits, sont liées par un contexte systémique : les failles dans les processus d’adoption (illustrées par les pratiques de la FAF) et l’impunité dans certains milieux influents (illustrée par les abus de la rue du Bac) ont créé un environnement où des enfants vulnérables pouvaient être exploités. Inès Chatin, adoptée en 1974 dans des conditions douteuses, et victime de crimes sexuels dénonce un lien possible entre son adoption irrégulière et les abus subis.
Lien avec le fax de François de Combret (1990)
Le fax (archives diplomatiques) envoyé par M. François de Combretde la maison de la banque Lazard &compagnie le 19 novembre 1990 à M. Renaud Vignal (ambassadeur à bucarest), mentionnant M.Petre Roman, alors Premier ministre roumain, éclaire le rôle historique de la FAF dans les adoptions internationales. M. de Combret, qui venait de fonder l’Ong SERA (avec M. Claude Griscelli et M.François Delafosse) pour aider les orphelins roumains, proposait d’impliquer la FAF pour « trier » les enfants à adopter, dans un contexte où les orphelinats roumains, médiatisés après 1989, suscitaient une forte demande. Les émissions de TF1 évoquées dans le fax visaient probablement à sensibiliser le public français, mais aussi à stimuler cette demande.
Ce projet intervient après les irrégularités documentées dans les années 1960-1970, et les soupçons de trafic d’enfants roumains dans les années 1990 (10 000 enfants « exportés » en 1992, selon des rapports) montrent que ces initiatives, bien qu’humanitaires en apparence, ont souvent conduit à des abus.
La fermeture discrète de la FAF en 2025 pourrait refléter une volonté d’étouffer ces controverses, y compris celles liées à des projets comme celui de M. de Combret qui impliquaient l’organisme dans des adoptions internationales potentiellement opaques.
« Derrière les pressions, il y a un marché horrible et gigantesque dicté par l’argent. Dans nos sociétés modernes, lorsqu’une personne fait un achat, elle exige le meilleur, la meilleure qualité, le modèle parfait. C’est malheureusement similaire pour les enfants. » C’est ainsi que Mme Emma Nicholson, ancienne rapporteure du Parlement européen pour la Roumanie (2000-2004), décrivait les dérives du marché de l’adoption internationale dans le documentaire « Adoption : les dessous d’un trafic » de Hubert Dubois en 2004.(1) Elle a été de suite remplacée par M. Pierre Moscovici.
Le mardi 12 novembre 2024, Arte diffusera le documentaire intitulé « Adoption, un scandale planétaire ». Derrière ce titre sensationnaliste, probablement influencé par les lobbies pro-adoption, l’objectif semble être de masquer les véritables enjeux, en exposant uniquement une partie visible de l’iceberg. Les manœuvres des acteurs du lobby de l’adoption continuent de manipuler l’opinion publique, sous couvert d’un changement de ton.
Les scandales de l’adoption sont pourtant dénoncés depuis plus de deux décennies, notamment par les adoptés eux-mêmes, victimes de trafics illicites, comme Tinan Le Roy (2) Le documentaire de 92 minutes donne la parole à des adoptés exprimant leur colère face aux mensonges découverts, tout en présentant des actions menées dans divers pays, notamment au Chili, en Corée du Sud et au Sri Lanka. Les deux réalisatrices ont invité des adoptés, des familles adoptives (qui disent qu’elles étaient ignorantes de la nature frauduleuse des adoptions, même si elles ont donné beaucoup d’argent), des historiens, des responsables politiques, ainsi que des membres du lobby de l’adoption – présents dans les génériques pro-Conventions de La Haye – et Olivier de Frouville, président du Comité des disparitions forcées des Nations Unies. Il évoque la déclaration du 29 septembre 2022, qui reconnaît que les adoptions internationales illégales peuvent, dans certaines circonstances, constituer des crimes contre l’humanité et offrir aux victimes un droit à la vérité, à la justice et à la réparation.
Néanmoins, notre collectif Racines et Dignité déplore l’omerta persistante autour des trafics d’enfants roumains, un sujet bien connu depuis les années 1990, mais évoqué de manière superficielle dans le documentaire, avec seulement quelques secondes d’attention. Depuis 2022, des victimes nées en Roumanie, arrivées avec des visas médicaux temporaires et parfois mutilées, ont déclenché des enquêtes judiciaires en France et en Belgique.
Plus révoltant encore, le documentaire semble faire la promotion de la Convention de La Haye de 1993, au détriment de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CIDE), qui reste pourtant la base juridique primordiale et universel. Cette distorsion, renforcée par l’interview de Hans Van Loon, acteur clé de la mise en œuvre de la Convention de La Haye. Tout semble orchestré pour affaiblir les protections offertes par la CIDE.
Pour rappelle après plusieurs visites en Roumanie, le 5 Avril 1991, un groupe de 5 experts sur l’initiative l’ISS (International Service Social) et Defence for Children International publie un nouveau rapport intitulé « L’adoption des enfants roumains par des étrangers » M. Nigel Cantwel et M. Hans Van Loon étaient au centre de ce rapport qui a servi à la création de la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale.(3)
Ce groupe d’experts, propose un plan d’action avec une proposition de loi pour contrer l’article 21 b de la CIDE notamment que l’adoption doit redevenir un acte de protection de l’enfance.
Lors d’une interview de Diana Kunz (Avocate, mère adoptive américaine-lobbyste) dans un podcast du 13 mai 2024 sur MATTER (4) précise clairement que l’adoption internationale selon la CIDE n’est autorisée qu’en dernier recours si l’enfant ne peut pas être pris en charge de manière approprié dans son pays d’origine, son pays de naissance (article 21B). Pour contrer ce traité, la Convention la Haye a été rédigée pour faciliter l’adoption internationale (5).
Il convient de rappeler que, selon cette convention, l’adoption internationale ne doit être envisagée qu’en dernier recours, lorsque toutes les options dans le pays d’origine de l’enfant ont été épuisées (article 21b).
Le contournement de la CIDE socle juridique et universel est un véritable crime contre l’humanité.
Le rapport Gouzes, « Pour une éthique de l’adoption internationale », publié en novembre 2001 (6), mettait déjà en lumière l’existence d’un marché d’enfants, encouragé par un système d’adoption internationale délégué au secteur privé, sans réel contrôle par les autorités roumaines. Si évoquer les scandales est crucial, il serait tout aussi nécessaire de reconnaître ce qui fonctionnait et a été détruit par des lobbies influents.
Dans le cadre de son adhésion à l’Union européenne le 1er janvier 2007, la Roumanie avait instauré un moratoire, en juin 2001, sur les adoptions internationales, face aux trafics d’orphelins apparus après 1990. Il est indigne qu’une chaîne télévisée franco-allemande ignore les efforts entrepris par la Commission et le Parlement européens depuis les années 1990 pour soutenir la protection de l’enfance en Roumanie.Les pressions ont été tellement extrêmes que les positions de la Commission Européenne et du Parlement Européen ont fortement changé.
Plus scandaleux encore est le silence autour des progrès accomplis par la Roumanie dans ce domaine, avant leur détérioration due aux pressions des lobbies favorables à l’adoption internationale.
Le documentaire « Adoption : les dessous d’un trafic » sorti le 12 septembre 2004 du journaliste d’investigation français Hubert Dubois met en lumière la corruption et les fortes pressions exercées par des lobbies pour rouvrir les adoptions internationales en Roumanie.
Entre 1990 et 2001, la Roumanie a largement eu recours à l’adoption internationale, voyant des milliers d’enfants partir à l’étranger dans des conditions souvent précipitées, marquées par des abus et des trafics. En juin 2001, le Comité Roumain pour les Adoptions (CRA) a suspendu l’enregistrement des nouvelles demandes d’adoption internationale de familles étrangères pour une durée minimale d’un an.
La Roumanie prend alors la décision de mettre un terme aux adoptions internationales en lançant des programmes axés sur la protection de l’enfance. Le pays dénonce un système qui a permis à l’adoption internationale de devenir un marché lucratif de l’enfance, justifiant ainsi le moratoire de 2001. C’est le point de départ d’une réforme législative visant à protéger les enfants en difficulté. La nouvelle loi prévoyait de stopper les adoptions internationales en gelant les dossiers en cours, concernant notamment des familles de France, des États-Unis, d’Italie et d’Israël. Le message de l’État roumain était sans équivoque : « aucune nouvelle demande ne serait acceptée« . Parallèlement, le gouvernement a développé des solutions pour garantir la protection de ses enfants.
Extrait « Adoption : les dessous d’un trafic »– film de Hubert Dubois – Galaxie Production/OFRT 2004
Les institutions ont été transformées en lieux de vie et, grâce à une volonté politique affirmée, les enfants quittant les centres de placement ont été placés dans des familles d’accueil, certaines d’entre elles exprimant leur souhait d’adopter ces enfants. L’objectif était de remplacer l’adoption internationale par l’adoption nationale.
En mars 2004, Gabriela Coman Secrétaire d’état de la protection de l’enfance a présenté son projet de loi devant le Sénat, alors que la Roumanie, candidate à l’Union Européenne, cherchait à se conformer aux normes européennes. Des délégations de parlementaires étrangers se sont succédées à Bucarest pour faire pression sur leurs homologues roumains, certains sénateurs restant indécis.
Les pressions allaient jusqu’à inclure des enjeux politiques, comme l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN, officialisée en avril 2004. Le Congrès américain, par exemple, avait exigé la levée du moratoire comme condition préalable aux négociations. Finalement, une cinquantaine d’enfants ont pu partir à l’étranger.
Madame Nicholson, députée au Parlement européen, est apparue comme la principale alliée de Gabriela Coman sur la scène internationale, face à un marché influencé par des intérêts financiers et politiques. L’ambassade des États-Unis à Bucarest, ainsi que les familles adoptives venues présenter leurs enfants roumains adoptés, ont poursuivi leur lobbying.
La semaine décisive est arrivée : la loi a été présentée et acceptée par le Parlement roumain en mai 2004, interdisant l’adoption d’enfants roumains par des familles non roumaines. Néanmoins, les lobbies avaient pour objectif de modifier cette loi après les élections présidentielles.
Lien du documentaire entier :
Ce documentaire aborde également les enjeux complexes de l’adoption internationale, en mettant particulièrement l’accent sur les pratiques douteuses observées au Pérou, Guatemala et à Madagascar.
Jean Marie Cavada soutient un rapport sur la reconnaissance automatique des adoptions dans l’UE, soulignant l’importance du bien-être de l’enfant et la contradiction résolue par rapport à la libre circulation des biens et des personnes.
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Jean Marie Cavada exprime son soutien au rapport sur la reconnaissance automatique des adoptions dans l’Union Européenne.
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Introduction et remerciements aux intervenants.
Cavada souligne la qualité du travail effectué par le rapporteur.
Il soutient pleinement le rapport visant à faciliter les adoptions au sein de l’Union Européenne.
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Jean-Marie Cavada aborde les défis de l’adoption au sein de l’Union Européenne, soulignant l’importance de garantir le bien-être des enfants adoptés.
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Les parents adoptifs font face à des difficultés au sein de l’Union Européenne.
L’Union Européenne a réussi à résoudre la libre circulation des biens et des capitaux, mais pas celle des enfants adoptés.
Cavada exprime son soutien pour les mesures visant à améliorer la situation des enfants adoptés.
Il souligne que le rapport prend en compte le bien-être supérieur de l’enfant.
Pour bien comprendre
Traiter les enfants comme des « marchandises » qui peuvent circuler librement au sein de l’UE pour l’adoption consiste en fait à réduire ces êtres vulnérables à de simples objets d’échange. Cela va évidement à l’encontre du principe fondamental selon lequel l’intérêt supérieur de l’enfant doit toujours primer.
Contournement des lois nationales
Permettre la libre circulation des enfants pour l’adoption a été le moyen de contourner les lois nationales plus strictes en matière d’adoption dans certains pays. Cela soulève des questions éthiques et juridiques importantes.
Négligence extrêmement grave des droits de l’enfant
Une telle approche montre le cynisme du lobby de l’adoption et la négligence des droits fondamentaux de l’enfant, notamment son droit à connaître ses origines et à maintenir des liens avec sa culture d’origine.
Le 14 février 1988, à 10h, Elena-Rodica Mircea donne naissance à un petit garçon prématuré de 7 mois, en bonne santé, à l’hôpital Judetean de Urgenta Bistrita, à Bistrita, judetul Bistrita-Nasaud, en Roumanie. Elena-Rodica et Lucian souhaitaient appeler leur enfant Alexandru Cosmin mais n’en ont pas eu le temps car 2 jours plus tard, ils découvraient avec effroi le petit lit de leur fils vide. Le docteur gynécologue Gherman Horia leur annonçait alors que le petit était décédé, sans leur permettre de voir le corps du bébé. Suite à l’insistance des parents d’avoir le corps du nourrisson, le docteur leur a dit que l’enfant avait déjà été incinéré et les a menacé de faire un rapport de provocation d’avortement, passible de prison à l’époque, s’ils continuaient d’insister. Sur le billet de sortie d’hôpital, le docteur indiquait qu’Elena-Rodica avait avorté. Aucun acte de naissance ou de mort n’a été remis aux parents. 36 ans plus tard, Elena-Rodica et Lucian continuent de chercher des réponses aux questions qu’ils se posent depuis bien trop longtemps et espèrent retrouver leur fils qu’ils ont tant attendu.
Madame Mircea a témoigné dans une émission télé roumaine « acces direct » Partagez son témoignage pour les aider à trouver des réponses sur leur fils. https://www.facebook.com/share/v/MFCrSSMuZArsLxT1/
Pe 14 februarie 1988, la ora 10, Elena-Rodica Mircea a adus pe lume la 7 luni un băiețel sănătos la Spitalul Județean de Urgenta Bistrița, Bistrița, judetul Bistrita Nasaud, România. Elena-Rodica si Lucian au vrut sa-si boteze copilul Alexandru Cosmin dar nu au avut timp pentru ca 2 zile mai tarziu au descoperit cu groaza patutul fiului lor gol. Medicul ginecolog Gherman Horia i-a anunțat apoi că micuțul a murit, fără a le lăsa să vadă corpul bebelușului. În urma insistențelor părinților de a avea corpul copilului, medicul le-a spus că copilul a fost deja incinerat și a amenințat că va depune un proces verbal de avort provocat, pedepsit la acea vreme cu închisoare, dacă vor continua să insiste. Pe nota de externare, medicul a indicat că Elena-Rodica a făcut avort. Niciun certificat de naștere sau de deces nu a fost dat părinților.
36 de ani mai târziu, Elena-Rodica și Lucian continuă să caute răspunsuri la întrebările pe care și le-au pus de prea mult timp și speră să-și găsească fiul pe care l-au așteptat atât de mult.
Doamna Mircea a depus mărturie într-o emisiune TV românească „acces direct” Împărtășește-și mărturia pentru a-i ajuta să găsească răspunsuri despre fiul lor
On February 14, 1988, at 10 a.m., Elena-Rodica Mircea gave birth to a healthy 7-month-old premature baby boy at the Judetean Hospital de Urgenta Bistrita, in Bistrita, judetul Bistrita Nasaud, Romania.
Elena-Rodica and Lucian wanted to name their child Alexandru Cosmin but could not because 2 days later, they discovered with horror their son’s little bed empty. The gynecologist doctor Gherman Horia announced to them that the little one had died, without allowing them to see the baby’s corpse. Following the parents’ insistence on having the infant’s body, the doctor told them that the child had already been cremated and threatened to file a report of induced abortion, punishable by prison at the time, if they continued to insist. On the hospital discharge note, the doctor indicated that Elena-Rodica had had an abortion. No birth or death certificate was given to the parents.
36 years later, Elena-Rodica and Lucian continue to search for answers to the questions they have been asking for far too long and hope to find their son for whom they have waited so long.
Mrs. Mircea testified in a Romanian TV show « direct access » Share her testimony to help them find answers about their son