Effacée de l’existence : Adriana, vendue bébé et abandonnée par un Québec complice

Effacée de l’existence : Adriana, vendue bébé et abandonnée par un Québec complice

Passeport roumain d’Adriana avec une nouvelle identité pour son adoption au Québec-1991

Adriana, une Québécoise adoptée en Roumanie, vit un drame insoutenable : elle n’a plus d’identité légale.

Vendue pour 1 000 USD après sa naissance en 1990, elle porte une fausse identité qui expirera dans deux ans, la laissant sans statut au Québec, où elle a grandi.

Les articles du Journal de Montréal (7 et 9 décembre 2024), un rapport d’Interpol de 2006 révélé par Mme Roelie Post, lanceuse d’alerte, et ses propres révélations sur Instagram et Facebook exposent un scandale effroyable : des enfants volés, des familles manipulées, et un Québec informé dès 2015 qui a fermé les yeux. Son appel au premier ministre François Legault est un cri ultime pour obtenir justice.

Un trafic inhumain sous couvert d’adoption

Dans les années 1990, la Roumanie post-communiste est devenue un marché noir où des enfants étaient vendus à l’étranger. Adriana, adoptée à 8 mois, découvre tardivement que ses documents sont falsifiés : elle a pris la place de Roxana.

Le 15 juillet 1991, ses parents, manipulés par la misère, la cèdent pour 1 000 USD à leurs voisins, les Iordache, qui la substituent à Roxana à la dernière minute.

Sa mère, incapable de consentir librement, est victime d’un système qui a vu plus de 30 000 enfants adoptés illégalement entre 1990 et 2005.

Mme Roelie Post, lanceuse d’alerte, fonctionnaire à la Commission Européenne et responsable sur le dossier des enfants lors de l’élargissement de l’UE, informe Adriana, qu’un rapport de 2006 révélait qu’Interpol enquêtait sur 11 cas similaires : des enfants restés en Roumanie remplacés par d’autres envoyés à l’étranger. Quatre substituts ont été retrouvés, mais sept, dont Adriana pourrait faire partie, restent disparus. « Interpol search for Romanian children adopted abroad » : http://database.againstchildtrafficking.org/node/129561

Une identité au bord du néant

Les papiers d’Adriana, fondés sur une fausse identité, expireront dans deux ans, la menaçant de devenir une « sans-identité » au Québec.

Cette précarité, héritage des falsifications des années 1990, la plonge dans l’angoisse. Le rapport d’Interpol montre que des passeports d’enfants restés en Roumanie facilitaient ces substitutions en permettant à des bébés sans photo de quitter le pays. Adriana, utilisée comme « bébé de remplacement », risque de perdre toute existence légale – une injustice insupportable.

Une alerte ignorée par le Québec depuis 10 ans

En 2015, l’État roumain a averti le Québec par une lettre officielle (A/SJC/AM/3958/04.05.2015), confirmée par un accusé de réception du 13 mai 2015, signalant qu’une Roxana Pamela Iordache, supposée adoptée par une famille canadienne, était restée en Roumanie avec sa mère biologique, suggérant une adoption frauduleuse.

Adriana n’a jamais été informée de courrier officiel de l’état roumain .

Malgré cette preuve, le Secrétariat aux services internationaux à l’enfant (SASIE), rattaché au Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) et incluant la Direction de la protection de l’enfance (DPJ), n’a ni enquêté ni soutenu Adriana.

Le 27 novembre 2024, Adriana s’est entretenue avec le SASIE, et quelques heures après, le Québec via un communiqué de presse annonce suspendre les adoptions internationales, une décision victorieuse bien que tardive. Cette inaction, qualifiée de criminelle, contraste avec l’enquête d’Interpol en 2006.

https://www.journaldemontreal.com/2024/11/27/quebec-suspend-les-doptions-internationales

Le 24 juin 2025, lors de la Fête nationale du Québec, Adriana a lancé un appel à François Legault 1er ministre du Québec sur Instagram avec ce message «  je vous implore : je me bats seule en Roumanie pour mes droits en tant que Québécoise et citoyenne canadienne, sans identité. J’ai besoin de votre aide. À tous mes compatriotes québécois : aidez-moi à faire entendre ma voix. Partagez cette vidéo. Bonne Saint-Jean-Baptiste« 

https://www.instagram.com/p/DLStKDTsxH0/ : Effacée de l’existence : Adriana, vendue bébé et abandonnée par un Québec complice

Un appel à la justice avant l’oubli soutenu par « Racines & Dignité »

Adriana réclame une commission d’enquête publique pour dévoiler le trafic d’enfants roumains et protéger les adoptés menacés de perdre leur statut. Vendue, manipulée, et bientôt effacée, elle représente des milliers de victimes dont l’identité a été volée. Son cri d’alamre à Mr Legault et son combat public sont un sursaut pour la vérité, avant que le temps ne l’engloutisse.

Un début de combat en Roumanie

Face à cette urgence, Adriana a pris une décision courageuse : s’installer en Roumanie et récupérer son identité, sa seule chance de ne pas devenir « rien » dans deux ans.

A son arrivée à Bucarest il y a quelques jours, Adriana a déposé une plainte officielle accompagnée d’une demande d’autorisation pour un test ADN, approuvé par la cour roumaine et escaladé à la DIICOT (Département de la lutte contre la corruption de Roumanie), afin de prouver qui elle est vraiment. Ce geste audacieux, combiné à son appel à Mr Legault, montre sa détermination à briser le silence malgré l’échec des autorités québécoises.

Juin 2025 : Adriana va déposer une plainte à la police Roumaine

Un scandale qui exige réparation

Le scandale des adoptions roumaines, marqué par la manipulation et l’inaction, exige une réponse immédiate.

Adriana mérite une identité, une justice, et des excuses.

Une enquête judiciaire, des tests ADN, et des mesures pour sécuriser les statuts des adoptés sont indispensables.

Suivez son combat sur les réseaux sociaux :

Instagram : https://www.instagram.com/p/DLStKDTsxH0/

Facebook : la fondation qu’elle a crée « Echoes from Home » https://www.facebook.com/profile.php?id=61562822742468

Tik Tok : https://www.tiktok.com/@adriana.citizenofnowhere?_t=ZT-8xfYEEcKdrR&_r=1

Pour en savoir plus :

Journal de Montréal, 7 décembre 2024

https://www.journaldemontreal.com/2024/12/07/adoption-et-trafic-denfants-en-roumanie-une-quebecoise-part-a-la-recherche-de-sa-veritable-identite

Journal de Montréal, 9 décembre 2024

https://www.journaldemontreal.com/2024/12/09/adoption-et-trafic-denfants-en-roumanie-le-gouvernement-du-quebec-savait-quil-y-avait-des-irregularites-dans-le-dossier-dune-adoptee-depuis-neuf-ans : Effacée de l’existence : Adriana, vendue bébé et abandonnée par un Québec complice

150 enfants roumains victimes d’un réseau de trafic : visas médicaux frauduleux, abus sexuels et enfermement – Où est la Justice ?

150 enfants roumains victimes d’un réseau de trafic : visas médicaux frauduleux, abus sexuels et enfermement – Où est la Justice ?

Le collectif Racines & Dignité est né d’une urgence et d’une vérité révélée grâce au travail de Madame Roelie Post (1), politologue néerlandaise et fonctionnaire à la Commission Européenne, où elle s’est spécialisée sur les droits des enfants en Roumanie. Reconnue comme lanceuse d’alerte aux Pays-Bas, mais ni par la Commission Européenne ni par la justice Belge, elle a été licenciée en 2018 après avoir dénoncé les abus dans les adoptions internationales. Malgré les intimidations très graves et l’absence de reconnaissance de la Commission Européenne, son travail, bien documenté, nous a ouvert les yeux sur une vérité dérangeante : derrière les adoptions internationales se cache un système qui engendre systématiquement des abus, orchestrés par des réseaux de trafic organisés. Par ces révélations, cette vérité cachée par le lobby d’adoption, nous avons créé le collectif Racines & Dignité pour défendre les victimes de ces pratiques. Notamment, à l’image des 150 enfants roumains amenés dès 1990 en France par l’ONG SERA France-Roumanie sous prétexte de visas médicaux. Par la suite, SERA France-Roumanie a fusionné avec la Fondation Care France, qui a pris le relais pour assurer le suivi de ces 150 enfants, mais sans mettre fin aux abus qu’ils subissent.

Nous révélons des faits glaçants et appelons à une mobilisation urgente pour que justice soit rendue.

Un trafic organisé avec des visas frauduleux

Entre les années 1990 et 2011, 150 enfants roumains ont été amenés en France et en Belgique par l’Ong SERA, dirigée par M. de Combret, sous prétexte de visas médicaux de courte durée. Ces visas étaient basés sur des faux certificats médicaux avec un réseau de médecins, et sans le consentement de leurs familles puisqu’ils étaient déclarés « abandonnés« . Les enfants étaient systématiquement déplacés de leurs villes natales pour que leurs familles ne les retrouvent pas. Des familles cherchent leurs enfants portés disparus.

En 2006, SERA France fusionne avec la fondation CARE France. En 2007, le programme SERA a été confié à l’association Vivre En Famille en avril 2007 tandis que CARE France assure les aspects financiers. Mme Arielle de Rothschild ( Gérante chez Rothschild,) est présidente de CARE France

Pire encore, la grande majorité de ces enfants n’est jamais retournée en Roumanie, leurs familles restant sans nouvelles, plongées dans l’angoisse et l’incertitude.

Abus sexuels, maltraitances, tortures et séquestrations

Une fois en France, ces enfants ont été livrés à un sort tragique. Beaucoup ont été abusés sexuellement, séquestrés, et maltraités dans des familles d’accueil ou des institutions. Une jeune femme que nous accompagnons déclarée handicapée, arrivée en 2000, a été violée à l’âge de 18 ans par un membre de sa famille d’accueil, avant d’être placée dans une institution spécialisée Ces violences, infligées à des enfants déjà vulnérables, révèlent une cruauté insupportable.

Voici un exemple d’ histoire parmi tant d’autres souvent racontée pour manipuler ou justifier les actions de l’Ong SERA

Un Banquier Fortuné au Secours des Enfants Roumains- Pourquoi les déplacer en France et ailleurs ?

Pourquoi déplacer une enfant en France ?

Enfermement et traitements médicaux lourds : un réseau à l’œuvre ?

Aujourd’hui, la majorité de ces 150 enfants sont enfermés dans des institutions, souvent sous des traitements médicaux lourds, parfois injustifiés, qui les maintiennent dans un état de dépendance et de silence. Nous soupçonnons l’existence d’un réseau derrière ces agissements, qui aurait orchestré leur enfermement pour étouffer leurs voix et protéger les responsables.

Qui tire les ficelles de cette machine à broyer des vies ?§

Une inaction des autorités qui scandalise

En 2022, notre collectif a déposé des plaintes au parquet de Paris, accompagnées de preuves accablantes contre SERA. Malgré nos alertes répétées et de nombreuses plaintes, la procureure de la République reste muette.

M. de Combret n’a jamais été auditionné, alors que certains d’entre nous ont été entendus par l’OLTIM (Office de lutte contre le trafic illicite de migrants). Cette inaction est une trahison pour ces enfants.

Des intimidations pour nous faire taire

Le 25 mai 2025, Marion Le Roy a reçu un e-mail frauduleux envoyé depuis une adresse falsifiée (a….@gendamerie.interieur.gouv.fr (mailto:a……@gendamerie.interieur.gouv.fr), alors que le domaine officiel est gendarmerie.interieur.gouv.fr). Cet e-mail, prétendant mener une « enquête judiciaire » sans aucune information, demandait ses coordonnées.

Le 27 mai 2025, après être allée dans une brigade de gendarmerie pour dénoncer cette fraude, il a été bien confirmé que l’expéditeur, A……l, est un gendarme en poste. Il sera même contacté, et a admis avoir envoyé cet e-mail, sans référence officielle, et a tenté de la recontacter à 17h42, sans succès.

Ces actes, qualifiables d’usurpation d’identité numérique (article 226-4-1 du Code pénal) et de tentative d’intimidation (article 434-5), soulèvent une question grave : ce gendarme agit-il pour protéger un réseau impliqué dans ce trafic ? Ces pressions mettent Marion et toutes les victimes en danger.

D’après une source fiable, aucune plainte n’a été déposée contre Marion Leroy : ces agissements relèvent uniquement de l’intimidation, visant à faire taire notre combat.

Un appel à la mobilisation

Face à l’inaction des autorités, nous restons déterminés

Nous lançons un appel urgent à la société civile, aux médias, et aux organisations de défense des droits humains :

  • Exigez une enquête approfondie sur ce réseau et sur les agissements de ce gendarme.
  • Demandez des mesures de protection, d’assistances immédiates pour les 150 enfants, et toutes les victimes arrivées illégalement en France via l’adoption internationale.
  • Brisez le silence sur ce trafic qui détruit des vies depuis des décennies.

Et des questions cruciales restent en suspens face à un réseau tentaculaire et transfrontalier :

  • Combien sont arrivés avec de faux diagnostics médicaux, car ces certificats frauduleux étaient le moyen utilisé pour justifier leur venue en France sans le consentement de leurs familles.
  • Combien de ces 150 enfants sont encore vivants aujourd’hui ?
  • Pourquoi la fondation CARE France, qui a pris le relais pour le suivi de ces enfants, n’a-t-elle pas agi pour les protéger face à tous ces abus ?
  • Ces enfants ont ils été des cobayes pour des expérimentations médicales ?
  • Les familles d’accueil qui les ont accueillis étaient-elles réellement agréées par les autorités ?
  • Combien d’argent ces familles et l’ONG SERA ont-elles touché pour ces placements ?

Rejoignez notre combat : partagez cet article, contactez-nous pour témoigner ou apporter votre soutien, et aidez-nous à faire entendre la voix de ces 150 enfants.

Ensemble, nous pouvons obtenir justice face ces crimes contre l’humanité.

Contact : grouperacinesetdignite@protonmail.com

(1) : https://www.roeliepost.eu/

« Romanian for export only » (2007-Roelie Post)- https://www.roeliepost.eu/buy-the-book/

Pressions, corruption du lobby d’adoption en Roumanie : les dessous d’un trafic

Le documentaire « Adoption : les dessous d’un trafic » sorti le 12 septembre 2004 du journaliste d’investigation français Hubert Dubois met en lumière la corruption et les fortes pressions exercées par des lobbies pour rouvrir les adoptions internationales en Roumanie.

Entre 1990 et 2001,  la Roumanie a largement eu recours à l’adoption internationale, voyant des milliers d’enfants partir à l’étranger dans des conditions souvent précipitées, marquées par des abus et des trafics. En juin 2001, le Comité Roumain pour les Adoptions (CRA) a suspendu l’enregistrement des nouvelles demandes d’adoption internationale de familles étrangères pour une durée minimale d’un an.

La Roumanie prend alors la décision de mettre un terme aux adoptions internationales en lançant des programmes axés sur la protection de l’enfance. Le pays dénonce un système qui a permis à l’adoption internationale de devenir un marché lucratif de l’enfance, justifiant ainsi le moratoire de 2001. C’est le point de départ d’une réforme législative visant à protéger les enfants en difficulté. La nouvelle loi prévoyait de stopper les adoptions internationales en gelant les dossiers en cours, concernant notamment des familles de France, des États-Unis, d’Italie et d’Israël. Le message de l’État roumain était sans équivoque : « aucune nouvelle demande ne serait acceptée« . Parallèlement, le gouvernement a développé des solutions pour garantir la protection de ses enfants.

Extrait « Adoption : les dessous d’un trafic » – film de Hubert Dubois – Galaxie Production/OFRT 2004

Les institutions ont été transformées en lieux de vie et, grâce à une volonté politique affirmée, les enfants quittant les centres de placement ont été placés dans des familles d’accueil, certaines d’entre elles exprimant leur souhait d’adopter ces enfants. L’objectif était de remplacer l’adoption internationale par l’adoption nationale.

En mars 2004, Gabriela Coman Secrétaire d’état de la protection de l’enfance a présenté son projet de loi devant le Sénat, alors que la Roumanie, candidate à l’Union Européenne, cherchait à se conformer aux normes européennes. Des délégations de parlementaires étrangers se sont succédées à Bucarest pour faire pression sur leurs homologues roumains, certains sénateurs restant indécis.

Les pressions allaient jusqu’à inclure des enjeux politiques, comme l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN, officialisée en avril 2004. Le Congrès américain, par exemple, avait exigé la levée du moratoire comme condition préalable aux négociations. Finalement, une cinquantaine d’enfants ont pu partir à l’étranger.

Madame Nicholson, députée au Parlement européen, est apparue comme la principale alliée de Gabriela Coman sur la scène internationale, face à un marché influencé par des intérêts financiers et politiques. L’ambassade des États-Unis à Bucarest, ainsi que les familles adoptives venues présenter leurs enfants roumains adoptés, ont poursuivi leur lobbying.

La semaine décisive est arrivée : la loi a été présentée et acceptée par le Parlement roumain en mai 2004, interdisant l’adoption d’enfants roumains par des familles non roumaines. Néanmoins, les lobbies avaient pour objectif de modifier cette loi après les élections présidentielles.

Lien du documentaire entier :

Ce documentaire aborde également les enjeux complexes de l’adoption internationale, en mettant particulièrement l’accent sur les pratiques douteuses observées au Pérou, Guatemala et à Madagascar.

Avis de recherche : une famille cherche depuis 36 ans leur fils disparu à l’hôpital des urgence dans la région de Bistrita

Le 14 février 1988, à 10h, Elena-Rodica Mircea donne naissance à un petit garçon prématuré de 7 mois, en bonne santé, à l’hôpital Judetean de Urgenta Bistrita, à Bistrita, judetul Bistrita-Nasaud, en Roumanie.
Elena-Rodica et Lucian souhaitaient appeler leur enfant Alexandru Cosmin mais n’en ont pas eu le temps car 2 jours plus tard, ils découvraient avec effroi le petit lit de leur fils vide. Le docteur gynécologue Gherman Horia leur annonçait alors que le petit était décédé, sans leur permettre de voir le corps du bébé. Suite à l’insistance des parents d’avoir le corps du nourrisson, le docteur leur a dit que l’enfant avait déjà été incinéré et les a menacé de faire un rapport de provocation d’avortement, passible de prison à l’époque, s’ils continuaient d’insister. Sur le billet de sortie d’hôpital, le docteur indiquait qu’Elena-Rodica avait avorté. Aucun acte de naissance ou de mort n’a été remis aux parents.
36 ans plus tard, Elena-Rodica et Lucian continuent de chercher des réponses aux questions qu’ils se posent depuis bien trop longtemps et espèrent retrouver leur fils qu’ils ont tant attendu.



Madame Mircea a témoigné dans une émission télé roumaine « acces direct » Partagez son témoignage pour les aider à trouver des réponses sur leur fils.
https://www.facebook.com/share/v/MFCrSSMuZArsLxT1/

Pe 14 februarie 1988, la ora 10, Elena-Rodica Mircea a adus pe lume la 7 luni un băiețel sănătos la Spitalul Județean de Urgenta Bistrița, Bistrița, judetul Bistrita Nasaud, România.
Elena-Rodica si Lucian au vrut sa-si boteze copilul Alexandru Cosmin dar nu au avut timp pentru ca 2 zile mai tarziu au descoperit cu groaza patutul fiului lor gol. Medicul ginecolog Gherman Horia i-a anunțat apoi că micuțul a murit, fără a le lăsa să vadă corpul bebelușului. În urma insistențelor părinților de a avea corpul copilului, medicul le-a spus că copilul a fost deja incinerat și a amenințat că va depune un proces verbal de avort provocat, pedepsit la acea vreme cu închisoare, dacă vor continua să insiste. Pe nota de externare, medicul a indicat că Elena-Rodica a făcut avort. Niciun certificat de naștere sau de deces nu a fost dat părinților.

36 de ani mai târziu, Elena-Rodica și Lucian continuă să caute răspunsuri la întrebările pe care și le-au pus de prea mult timp și speră să-și găsească fiul pe care l-au așteptat atât de mult.

Doamna Mircea a depus mărturie într-o emisiune TV românească „acces direct” Împărtășește-și mărturia pentru a-i ajuta să găsească răspunsuri despre fiul lor

https://www.facebook.com/share/v/MFCrSSMuZArsLxT1/

On February 14, 1988, at 10 a.m., Elena-Rodica Mircea gave birth to a healthy 7-month-old premature baby boy at the Judetean Hospital de Urgenta Bistrita, in Bistrita, judetul Bistrita Nasaud, Romania.

Elena-Rodica and Lucian wanted to name their child Alexandru Cosmin but could not because 2 days later, they discovered with horror their son’s little bed empty. The gynecologist doctor Gherman Horia announced to them that the little one had died, without allowing them to see the baby’s corpse. Following the parents’ insistence on having the infant’s body, the doctor told them that the child had already been cremated and threatened to file a report of induced abortion, punishable by prison at the time, if they continued to insist. On the hospital discharge note, the doctor indicated that Elena-Rodica had had an abortion. No birth or death certificate was given to the parents.

36 years later, Elena-Rodica and Lucian continue to search for answers to the questions they have been asking for far too long and hope to find their son for whom they have waited so long.

Mrs. Mircea testified in a Romanian TV show « direct access » Share her testimony to help them find answers about their son

https://www.facebook.com/share/v/MFCrSSMuZArsLxT1/

Nous dénonçons le lien entre Adoption Internationale (en Roumanie) et Pédo-criminalité

Cela fait déjà quelques années que nous luttons pour la reconnaissance de la dignité des enfants adoptés et arrivés via des visa médicaux de courte durée venus de Roumanie.
Nous n’avons eu de cesse de dénoncer les pratiques illicites en matière d’adoption et surtout la façon dont les enfants ont été mis « à la disposition de l’adoption » après avoir été arrachés de force ou par voie de manipulation à leurs familles adoptives. Nous détenons les preuves de ces agissements. Les investigateurs, les architectes de ces pratiques sont depuis très longtemps connus de tous au niveau des cercles de pouvoirs, qu’ils soient nationaux ou européens. Ces criminels sont couverts et tout est fait pour que la parole des victimes soit étouffée.

Nous avons déposé des plaintes au niveau Français et Belge et nous avons confiance en la Justice pour qu’elle fasse son travail.

Nous osons croire en la capacité de nos sociétés dites évoluées à se remettre en question et à admettre ses lacunes, même si parfois ce processus demande du temps et donc beaucoup de patience pour que la voix des victimes soit enfin entendue et surtout reconnue.

Toutefois, nos recherches dans le domaine de l’adoption nous amènent à rencontrer des situations où l’adoption a en fait été le prétexte pour alimenter des réseaux de pédo-criminalité. Le Rapport Gouzes remis en 2000 au Premier Ministre de l’époque Lionel Jospin faisait déjà état de dérives graves concernant les acteurs de l’adoption en Roumanie :

« Même si aucune preuve tangible n’a été constatée par le rapporteur, il apparaît que le risque du « marché » roumain de l’adoption internationale génère des dérives graves : trafics d’enfants, réseaux de pédophilie, trafics d’organes… »[1]

Voici un extrait du dit rapport :

Depuis les témoignages de victimes ne font qu’apparaître au fur et à mesure que la parole se libère. Nous avons recueilli des témoignages édifiants de victimes d’abus, dans les familles adoptantes, qui ont osé se confier à nous.

Mais c’est sans oublier les centaines d’enfants disparus des radars et qui ne rentrent même pas dans les statistiques de l’adoption. Où sont-ils, que sont-ils devenus ? Le cas des 404 dossiers disparus « malencontreusement » des archives juridiques roumaines entre 1994 et 1995 en est un exemple notamment.

Les affaires de mauvais traitements dans les familles d’adoption sont monnaie courante, quelque soit le pays d’origine des enfants. Mais pour certains le calvaire est interminable et absolument effroyable, ce qui semble être le cas malheureusement d’Inès Chatin qui dénonce la perversité sans nom de ceux qui ont abusé d’elle pendant près de 10 ans. 

L’enquête menée autour du drame vécu par Ines Chatin nous interpelle quand l’association Famille Adoptive Française apparaît dans l’affaire, alors qu’elle a procédée à plus de 6000 adoptions ces 80 dernières années.

« Comme le démontrera Libération dans l’épisode suivant de cette série, la FAF a laissé prospérer en son sein, au début des années 70, une filière parallèle de recueil d’enfants abandonnés. Inès Chatin est passée par ce circuit détourné, arrivant chez les époux Lemaire de façon particulièrement nébuleuse. »[2]

Rappelons que Famille Adoptive Française est citée directement par l’organisation de François de Combret impliqué explicitement dans de nombreux trafics d’enfants en Roumanie, preuve en est la note publiée ci-dessous. Voici un extrait des archives diplomatiques de Nantes faisant état d’une note destiné à l’Ambassadeur Français à Bucarest :

Une fois de plus laissons la Justice faire son travail, mais il apparaît de plus en plus précisément qu’il y a un véritable lien entre adoption internationale et pédo-criminalité. Une fois de plus, nous détenons des preuves qui vont dans ce sens et qui à ce jour ont été remise à la Justice Française.

Dans ce cas, il ne s’agit pas d’un simple #metoo, mais d’un cri de désespoir que nous lançons auprès des autorités de notre pays, pour qu’enfin les droits de l’Enfant soient véritablement respectés.

Nous réclamons purement et simplement l’interdiction définitive des adoptions internationales.

Nous exigeons que la parole des victimes soit enfin respectée et entendue.

Comme il y a des crimes de guerre, il y a des atteintes fondamentales en la dignité humaine quand des hommes adultes considèrent les enfants comme de véritables objets sexuels.

Si nous laissons perdurer ces agissements, nos sociétés civilisées ne valent pas mieux qu’une horde d’animaux sauvages.

Nous osons croire en la justice des Hommes, pour qu’enfin cesse, le plus rapidement, cette impunité contre la dignité, l’intégrité, le respect et les droits de l’Enfant.


[1] Gérard GOUZES, Pour une éthique de l’adoption internationale, 2000, p110

[2] Willy Le Devin, Libération, Les hommes de la rue du Bac,16 juin 2024, https://www.liberation.fr/societe/police-justice/les-hommes-de-la-rue-du-bac-26-aux-origines-de-ladoption-dines-chatin-une-procedure-nebuleuse-et-une-entremetteuse-20240615_5YJOKPWIUJBC3GUF3WNHQLSB7Q/

Les victimes roumaines de traites humaines subissent encore une fois une forte complaisance de l’Office de Lutte Anti-Fraude (OLAF).

Réponse OLAF le 4 juin 2024

D’un revers de main, le 4 juin, après des relances et une plainte auprès de la Médiatrice Européenne Mme O’Reilly pour mauvaise gestion administrative, l’OLAF nous adresse une réponse surréaliste avec le titre « SENSIBLE : OLAF Enquêtes » que les informations complémentaires fournies ne justifiaient pas une réévaluation de la décision.

Depuis avril 2023 nous demandons une enquête sur la fraude évoquant des conflits d’intérêts impliquant Georgeta Luminita Nicolaie, Directrice de l’IDOC, et Patrizia de Luca, de la DG JUST, en lien avec des adoptions internationales d’enfants roumains.

Le 10 juillet 2023, OLAF a classé l’affaire faute de preuves suffisantes pour ouvrir une enquête.

Un nouveau courrier avec des documents complémentaires sur clefs USB sont adressés par recommandé au directeur général d’OLAF M. Ville Itälä. Malgré de nouveaux documents fournis le 22 mars 2024, OLAF maintient sa position et conclue qu’il n’y avait pas d’éléments nouveaux pour justifier la réévaluation de la décision.

Parmi les documents fournis, on trouve le CV de Mme Nicolaie.

Pour rappel, une demande d’accès à son CV a été initiée par ACT du 3 août 2023 sur la page asktheu.

https://www.asktheeu.org/en/request/cv_georgeta_luminita_nicolaie

Après de fortes résistances, le 7 décembre 2023, le collège de la Commission Européenne décide de rendre public son CV.

Son CV mentionne :

  • Qu’elle était employée en tant que représente de la Roumanie à l’Organisation Internationale American Bar Association (2001 à 2005), le plus puissant lobbying d’avocats américain de l’adoption internationale.

Nous ajoutons un document justifiant qu’un déjeuner payant a eu lieu avec l’ancien Ombudsman en 2008 avant une conférence sur le sujet « faire la lumière dans la salle de jeux : améliorer la transparence dans les adoptions internationales dans le cadre de la convention la haye ».

  • Qu’elle était juge au Tribunal de première instance à Bucarest et à Slatina (1988 à1997) lors des scandales de trafic d’enfants et la disparition de nombreux dossiers (404 dossiers d’enfants roumains disparus entre 1990 et 1995).

Pas de nouveaux éléments ?

  • Un courrier de demande d’aide à la Commission Européenne enregistrée le 13 février 1992 d’une mère recherchant ses 2 filles adoptées illicitement par deux familles Françaises.

Pas de nouveaux éléments ?

  • Un document roumain de 2007 met en lumière des irrégularités majeures dans le concours de promotion des juges organisé par le Conseil supérieur de la magistrature et l’Institut national de la magistrature (INM). Le rapport indique : « En réalité, l’INM s’est transformé en une ruche d’incompétence et de corruption sous la direction de Mihail Selegean et de la directrice adjointe Lavinia Lefterache. Ces deux juristes ont hérité et perfectionné les pratiques douteuses de leurs prédécesseures à la tête de l’Institut national de la statistique, Georgeta Nicolae (1998-2001) et Marilena Uliescu (2001-2003). Sous leur mandat, les soupçons de fraude lors des concours d’entrée dans le système judiciaire ont augmenté, alimentés par des pots-de-vin et des arrangements ».
    lire le rapport (en roumain)

Pas de nouveaux éléments ?

  • Enfin, Mme Georgeta Luminita Nicolaie est responsable pour les plaintes du personnel et des procédures disciplinaires depuis plus de 10 ans au sein de la Commission Européenne. Madame Post fonctionnaire licenciée et lanceur d’alerte sur le trafic d’enfants dans l’adoption internationale est reconnue par tout le monde sauf l’Union Européenne, ce qui nous questionne énormément sur son rôle dans cette affaire.

Pas de nouveaux éléments ?

OLAF continue d’ignorer ces éléments. Nous demandons que l’Office cesse de mépriser les citoyens et les victimes de crimes contre l’humanité.