Lettre ouverte aux adoptés du centre Sfânta Ecaterina à Bucarest : votre droit à la vérité.

Vous avez le droit de connaître toute la vérité sur vos origines et les circonstances de votre départ de Roumanie.

Leagănul De Copii Nr. 1, București

Pourquoi cette lettre vous concerne ?

Chers adoptés,

Vous avez le droit de connaître toute la vérité sur vos origines et les circonstances de votre départ de Roumanie.

Cette lettre n’a pas pour but de raviver des blessures, mais de vous donner les moyens de réclamer des réponses, des réparations et une reconnaissance officielle des abus subis. Votre histoire ne doit pas être effacée, et justice doit être rendue pour ceux qui ont souffert dans l’ombre de ces institutions.

La réalité cachée de Sfânta Ecaterina

Le Centre Sfânta Ecaterina à Bucarest, autrefois le plus grand orphelinat de Roumanie, était un point central pour des réseaux organisés qui exploitaient des enfants abandonnés, volés ou manipulés, les plaçant sur un marché lucratif de l’adoption. Sous couvert de missions humanitaires, des agences d’adoption ont dissimulé corruption, trafic humain et exploitation dans la Roumanie post-Ceaușescu. Fondé à l’origine par la famille de la princesse Ecaterina Olympia Caradja-Cantacuzino (1893-1993), le centre est devenu, dans les années 2000, un symbole.

Princesse Ecatrina Caradja

@dosaresecrete-Princesse Ecatrina Caradja

Des études comme le Bucharest Early Intervention Project (BEIP) (1) ont fait la promotion de la désinstutionalisation, tout en soulevant des questions éthiques sur l’utilisation de mineurs comme sujets de recherche. Les méthodes controversées du BEIP, comme la randomisation d’enfants dans des environnements nuisibles, visaient à promouvoir la l’adoption internationale.

L’Ong SERA (Solidarité enfants roumains abandonnés) était l’organisateur du BEIP, comme révélé dans le documentaire allemand « Cherche enfant, paye cash – le lobby de l’adoption ». 2

Malgré ces graves allégations, SERA a été déclarée ONG d’utilité publique par le gouvernement roumain en 2020, et bénéfice des fonds européens.

Une vérité plus sombre : trafic et exploitation

Derrière la façade humanitaire se cache une réalité troublante. Des documents déclassifiés américains suggèrent que la famille Caradja, notamment Alexandra « Tanda », aurait été impliquée des opérations d’intelligence après la guerre. Dans les années 1990, Sfânta Ecaterina est devenu un centre de trafic d’enfants, avec la participation des avocates comme Iliana Bustea (Fondation Irene).

https://www.archives.gov/files/declassification/iscap/pdf/2010-081-umissdoc8.pdf

Extrait document déclassifié par le Interagency Security Classification Appeals Panel (ISCAP)-archives nationales des Etats Unis

Le Musée de l’Abandon : une mémoire sélective ?

La chaîne de mensonges sur les horreurs des orphelinats roumains se perpétue depuis des décennies, transformant la souffrance en un business lucratif pour les acteurs impliqués dans la désinstitutionalisation et les adoptions internationales, comme en témoigne le Muzeul Abandonului (Musée de l’Abandon), lancé en 2021 comme un « musée-forum digital et participatif » prétendant cartographier la culture de l’abandon et offrir un espace de dialogue pour les survivants du système communiste et post-communiste. Cependant, ses liens avec SERA et Hope and Homes for Children Romania, acteurs clés du lobby de la désinstitutionalisation, suscitent des inquiétudes.

Ces groupes sont critiqués pour avoir promu des fermetures d’orphelinats qui ont facilité des adoptions lucratives, tout en ignorant les accusations de corruption et de trafic. Ce récit sélectif risque de blanchir l’histoire, transformant les horreurs du passé en une entreprise rentable pour les mêmes réseaux, désormais déguisés en sauveurs.

Le projet de régénération : guérison ou effacement ?


Aujourd’hui, le projet de régénération urbaine annoncé en 2023 pour transformer l’ancien site en campus avec musée, parc et centres thérapeutiques, géré par la DGASPC,( (Direcția Generală de Asistență Socială și Protecția Copilului), et financé par des fonds européens interroge : est-ce une reconnaissance historique ou une tentative d’effacer le passé, les souffrances et les trafics qui ont marqué votre histoire ? Il est temps d’exiger des enquêtes pour préserver la mémoire et obtenir justice. (3)

Chers adoptés, il est temps d’exiger des enquêtes pour préserver la vérité, les documents nous concernant et obtenir justice.

Votre histoire compte. Assurons-nous qu’elle ne soit ni oubliée ni réécrite.

Marion LE ROY

(1) L’expérimentation BEIP (Bucharest Early Intervention Project), lancée en 2000 par des chercheurs comme l’américain Charles Nelson, est une étude randomisée sur les effets de la privation psychosociale dans ces institutions : elle a comparé des enfants restés en orphelinat (comme ceux du Leagănul Sfânta Ecaterina, rebaptisé sous le communisme) à ceux placés en familles d’accueil, révélant des impacts durables sur le développement cérébral, mais soulevant des critiques éthiques pour avoir maintenu un groupe contrôle en institution, potentiellement prolongeant leur souffrance au nom de la science.

(2)

https://www.youtube.com/watch?v=PCkcT8M0Ew0 : Lettre ouverte aux adoptés du centre Sfânta Ecaterina à Bucarest : votre droit à la vérité.

(3) https://www.g4media.ro/fostul-orfelinat-sfanta-ecaterina-de-la-arcul-de-triumf-proiectat-sa-fie-transformat-prin-regenerare-urbana-intr-un-campus-cu-doua-zone-una-publica-cu-muzeu-si-parc-si-alta-cu-c.html

Leagănul Ecaterinei, un hub socio-educațional modern, printr-un parteneriat public-privat pentru comunitate



Courrier adressé à la direction d’Eurojust

Notre groupe « Racines&dignité » a déposé un dossier sur la traite des enfants et la disparition d’enfants roumains avec des plaintes de victimes auprès des autorités judiciaires nationales en France, en Belgique et à European Union Agency for Criminal Justice Cooperation aux Pays Bas. Afin de lutter contre ce crime transfrontalier, nous avons adressé un courrier commun de mise en relation pour qu’une collaboration s’ouvre rapidement sur le traitement du dossier des enfants roumains. Notre inquiétude est que le nombre de victimes est très conséquent et que des enfants continuent à disparaître. Ce dossier était une priorité pour le commissaire Mr Gunter Verheugen. Nous avons besoin de votre soutien, de votre aide, pour que ce crime organisé s’arrête.


Tribunal Judiciaire de Paris
Maître Laure Beccuau Procureure de la République
Française
Parvis du Tribunal de Paris
75859 PARIS CEDEX 17- France
Parquet Fédéral-Federal-Prosecutor’s office
Maître Arnaud D’Oultremond Procureur du Roi en Belgique,
et Maître Debrabant Juriste de Parquet
Rue aux Laines 66 bte 1
1000 Bruxelles- Belgique
Eurojust
Monsieur Ladislav Hamran, Président d’Eurojust
Johan de Wittlaan 9
2517 JR The Hague-Netherlands

Contact : grouperacinesetdignite@protonmail.com

Le 27 Avril 2023

Objet : Mise en relation pour une collaboration transfrontalière sur le traitement du dossier des enfants
roumains-adoption internationale-corruption et crime organisé.

Maître Laure Beccuau Procureure de la République Française
Maître Arnaud D’Oultremond Procureur du Roi en Belgique, et Maître Debrabant Juriste de Parquet
Monsieur Ladislav Hamran Président d’Eurojust,
Notre groupe « Racines&dignité » a déposé un dossier sur la traite des enfants et la disparition d’enfants
roumains avec des plaintes de victimes auprès des autorités judiciaires nationales en France, en Belgique et
à European Union Agency for Criminal Justice Cooperation aux Pays Bas.
Nous demandons depuis le mois d’octobre 2022 :

  • L’ouverture d’enquêtes judiciaires auprès des principaux acteurs ayant participé à notre exode forcé,
    traite humaine dans le cadre de l’adoption internationale sans le consentement de nos familles
    biologiques. En effet Le système de l’adoption internationale a détourné la Convention internationale
    des droits de l’enfant et a créé de faux orphelins grâce à la mise en place de lois d’abandon qui ont permis la plupart des adoptions depuis la Roumanie. Cette pratique doit être rendue publique.
  • L’Union Européenne a investi depuis 1990 au moins 250 millions d’euros avec l’argent du contribuable
    européen pour réformer le système de protection de l’enfance en Roumanie, en 3 périodes :
    La période de 1990 à 2000 : Un financement a été attribué pour l’assistance par des ONG
    transnationale, et la préparation de la réforme de la protection de l’enfance avec un système
    d’adoption internationale fiable sur la base de la convention de la Haye 1993.
    La période de 2000 à 2007 : Suite au scandale sur le trafic d’enfants et l’adoption internationale
    l’Union Européenne change son approche avec l’arrêt de l’assistance internationale par des ONG
    étrangères. Dans le cadre de l’élargissement, le but devient dans le processus de l’adhésion de la
    Roumanie à l’Union Européenne de renforcer le rôle de l’état avec l’aide d’un groupe d’expert
    indépendant européen sur le droits familial et en réformant son système de la protection de l’enfance.
    Les plus grandes institutions ont été fermées pour créer des familles d’accueils et des maisons de
    type de familiale suivie d’une campagne de sensibilisation sur les droits de l’enfant basée sur le CIDE
    qui fait partie de l’acquis communautaire. L’objectif est que les lois roumaines deviennent compatibles
    avec le droit international et les valeurs européennes.
    La période dès 2007, après l’adhésion de la Roumanie, l’Union Européenne a détourné sa direction
    sous l’influence de groupes de lobbies pour rouvrir l’adoption internationale basée sur la convention
    de La Haye 1993.
  • Nous alertons les responsables de l’Union Européenne depuis 2021 pour qu’elle respecte la CIDE et
    qu’une enquête s’ouvre. Nous demandons également une assistance juridique, psychologique et des
    moyens pour nous reconnecter avec nos familles, notre pays. Sans succès, nos demandes ne sont
    pas prises en compte.
  • Nous demandons également une protection de Madame Roelie Post ancienne fonctionnaire de la
    Commission Européenne chargée du dossier des enfants roumains depuis 1999. Elle a dénoncé le
    trafic d’enfants et le détournement de la CIDE qui est le socle juridique de pays membres de l’Union
    Européenne. Sans compter toutes les pressions qu’elle subit depuis le moratoire imposé par la
    Commission Européenne en 2001, elle a porté plainte à plusieurs reprises à la police fédérale belge
    qui ne l’a jamais protégé ou établit de procès-verbaux. Elle est reconnue comme lanceur d’alerte.
    Pour lutter contre cette criminalité transfrontalière, nous vous mettons en relation pour qu’une
    collaboration se mette en place sur le traitement du dossier des enfants roumains. Le nombre de victimes est conséquent puisque de nombreux enfants ont disparus et continuent à disparaître dans divers réseaux de grande criminalité.
    Nous vous communiquons ci-joints nos courriers que nous vous avons adressés.
    Dans l’attente de vos réponses,
    Veuillez agréer, Maître Laure Beccuau, Maître Arnaud D’Oultremond, Maître Debrabant et Monsieur
    Ladislav Hamran, nos plus respectueuses salutations.
  • Le groupe Racines&dignité


Des victimes nées en Roumanie demandent une enquête judiciaire

Le 5 octobre 2022 le groupe Racines & Dignité a déposé des plaintes à la procureure de la République pour l’ouverture d’une enquête judiciaire auprès des principaux acteurs ayant participé à notre exode forcé sans le consentement de nos familles biologiques. Nous publions le courrier adressé à Madame BECCUAU pour que notre demande soit prise en compte face à ces crimes contre l’humanité.


Le 5 octobre 2022

A l’attention de Madame Laure BECCUAU, Procureure de la République de Paris

Madame la Procureure,

Nous avons l’honneur de vous informer que nous sommes un groupe de victimes nés Roumanie dès les années 1960. Nous avons créé le groupe Racines&Dignité afin de dénoncer la mise en place d’un commerce d’enfants et les atteintes aux droits de l’enfant dont nous avons fait l’objet.

Nous sommes :

  • Issus de trafic légalisé dans le cadre de l’adoption internationale,
  • Retirés de notre pays et de nos proches par des ONG pour des hospitalisations sur une courte durée avec des visas médicaux. Nous ne sommes jamais retournés dans nos familles biologiques en Roumanie, les autorités roumaines nous ont déclarés disparus. Le dossier est classé secret.

En conséquence, notre groupe souhaite pour ces faits porter plainte.

Nous demandons qu’une enquête judiciaire s’ouvre avec des investigations auprès des principaux acteurs qui ont participé à notre exode forcé sans le consentement de nos familles biologiques, ainsi que le rôle d’Etat.
En particulier, nous voulons attirer votre attention sur l’ONG Solidarité Enfants Roumains Abandonnés (SERA France) qui a fait venir en France une centaine d’enfants roumains malades via des visas médicaux de courte durée. La plupart ne sont jamais retournés dans leur pays d’origine, d’autres sont arrivés sans le consentement de leurs familles biologiques.

Nous vous joignons la liste ci-joint de ces enfants que nous avons obtenu récemment.

Les enfants ont été placés dans des familles d’accueil, en adoption ou placés à l’ASE. En 2007 les autorités roumaines ont lancé des recherches et les ont déclarés disparus. Il est urgent que les dossiers de ces enfants, et les rapports de SERA, soient saisis à Care France qui en a pris la responsabilité après leur fusion avec SERA France en 2003.

Dans ce courrier vous trouverez des documents complémentaires justifiants l’organisation de ce crime contre l’humanité :

  • Nos fiches individuelles de victimes qui expliquent leur trafic dont elles ont fait l’objet
  • Un dossier qui explique l’organisation de la traite et la disparition d’enfants en Roumanie avec des documents et des rapports officiels sur une clef USB. Sur cette clef se trouve le dossier SERA avec les renseignements sur 22 enfants arrivés avec un visa médical et des informations sur l’adoption de 34 enfants en 1991.
  • Le dossier SERA avec le programme d’action en faveur des enfants abandonnés de Roumanie présenté par M. François de Combret et M. Renaud Vignal (Ambassadeur de France de 1990 à 1993).
  • La Convention entre la France et la Roumanie du 1990. Le recueil des traites et accords internationaux ou classes et inscrits au répertoire au secrétariat de l’ONU (pages 89 à 111).
  • Notre communiqué de presse sur Médiapart.

Le 29 septembre 2022 à Genève, l’ONU se positionne sur les adoptions illégales. Qualifiées jusqu’ici d’escroquerie, elles sont désormais reconnues comme crimes contre l’humanité. Un groupe d’experts exhorte les États à prendre des mesures pour prévenir et éradiquer ces pratiques illicites.
Nous vous remercions de considérer ce courrier avec ses pièces comme un dépôt de plainte.

Dans l’attente des suites que vous donnerez à ce courrier,

Nous vous prions d’agréer, Madame la Procureure de la République de Paris, l’expression de notre plus haute considération.

Le groupe Racines&dignité

Email : grouperacinesetdignite@protonmail.com

Un groupe d’adoptés roumains va déposer une plainte pour dénoncer un trafic d’enfants

Des adoptés de Roumanie portent plainte auprès de cinq procureurs internationaux. Nous dénonçons la mise en place d’un commerce d’enfants et demandons que cette pratique soit reconnue comme crime contre l’Humanité. Nous demandons que la vérité soit faite sur le trafic dont nous avons fait l’objet pour l’adoption internationale ou notre retrait de nos proches par des ONG avec des visas médicaux.


Le groupe Racines & Dignité demande la vérité

Nous sommes nés en Roumanie et nous avons été adoptés en France, en Belgique, en Suisse, au Québec et ailleurs dans le monde dès les années 1960. Nous n’étions pas orphelins au moment de notre adoption, ou de notre hospitalisation de courte durée à l’étranger.

C’est pourquoi nous avons créé le groupe Racines & Dignité afin de dénoncer les atteintes aux droits de l’enfant dont nous avons fait l’objet.

Nous voulons rendre leur dignité à nos familles d’origine, qui pour la plupart nous recherchent. Beaucoup ne savent même pas si nous sommes toujours en vie.

La corruption généralisée qui a permis l’essentiel des adoptions depuis la Roumanie n’est pas un secret. En 2000, le rapport de Gérard Gouzes, rédigé à la demande de Lionel Jospin, Premier ministre sous la présidence de Jacques Chirac, précise même :

« La pratique d’un « commerce » d’enfants avec les pays étrangers ne fait aucun doute et se trouve largement encouragée par un système officiel qui délègue au secteur privé la procédure d’adoption internationale, sans contrôle réel minimal de la part des autorités roumaines.

Cette dégradation associe la quasi-totalité du pouvoir ministériel, l’absence de structures réelles de contrôle vis-à-vis de l’exécutif, l’infiltration « d’intérêts privés » au plus haut niveau de la structure politique et administrative, la dilution des responsabilités gouvernementales.

« Il apparaît que le risque du « marché » roumain de l’adoption internationale génère des dérives graves : trafics d’enfants, réseaux de pédophilie, trafics d’organes ».

Le jeudi 16 décembre 2021, Adrien Taquet, ancien secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles, a annoncé la création d’une commission d’enquête au 1er trimestre 2022 sur les adoptions illicites avec les Ministères de la Justice et des Affaires Etrangères. 9 mois plus tard, la commission d’enquête n’a toujours pas vu le jour. Selon l’article 49 de la Constitution française, une mise en cause du non-respect de cette déclaration doit être traité devant l’assemblée nationale.

En ce début de septembre 2022, nous dénonçons la mise en place d’un commerce d’enfants et demandons que cette pratique soit reconnue comme crime contre l’Humanité.

Nous sommes :

Issus de trafic légalisé dans le cadre de l’adoption internationale,
Retirés de notre pays et de nos proches par des ONG pour des hospitalisations sur une courte durée avec des visas médicaux. Nous ne sommes jamais retournés dans nos familles en Roumanie, les autorités roumaines nous ont déclarés disparus. Le dossier est classé secret.
Nous déposons des plaintes auprès de procureurs en Roumanie, en France, en Belgique, en Suisse, et au Québec.

Nous demandons l’ouverture d’une enquête judiciaire dès les années 1960 et jusqu’à 2005.

Nous voulons faire cesser les mensonges et dénoncer l’hypocrisie d’un système corrompu. L’ensemble de ces pratiques constitue une violation des droits de l’Homme. Nous demandons que la responsabilité des Etats, des décideurs politiques, des ONG, des agences d’adoption, des avocats, des médecins, des notaires et de leurs réseaux soit reconnue.

Le système de l’adoption internationale a détourné la Convention internationale des droits de l’enfant et a créé de faux orphelins grâce à la mise en place de lois d’abandon qui ont permis la plupart des adoptions depuis la Roumanie. Cette pratique doit être rendue publique.

Toutes les personnes nées en Roumanie qui sont concernées par ces crimes, ainsi que leur famille biologique sont invitées à nous rejoindre via un formulaire préparé. Votre témoignage est précieux pour le dossier de plainte que nous sommes en train de constituer. Nous comptons sur votre participation pour ajouter votre témoignage à notre action.

Pour toute demande d’information, n’hésitez pas à nous contacter à cette adresse mail : grouperacinesetdignite@protonmail.com