Commission européenne et harcèlement moral des victimes nées en Roumanie

par | 18 Oct 2023 | Nos actions

Souvenez-vous, les membres du groupe Racines & Dignité avaient adressé une lettre à Monsieur Stein chef de l’Unité Justice civile de la Direction Général Justice et Consommateur de la Commission Européenne le 15 mars 2023 dernier. 

Notre demande bien précise est l’ouverture d’une enquête concernant des conflits d’intérêts décelés au sein de la Commission Européenne dans le cadre des adoptions internationales et du dossier Enfants roumains. Cette suspicion concerne deux fonctionnaires : 

  • Mme Patrizia de Luca qui est à la Direction générale de la justice et des consommateurs à la Commission européenne 
  • Madame Georgeta-Luminita NICOLAIE qui est directrice du Bureau d’enquête et de discipline de la Commission européenne. Il s’avère qu’elle est une avocate roumaine, qui a été auparavant juge au tribunal de première instance de Bucarest, directrice adjointe puis directrice de l’Institut national de la magistrature.

Toutes les deux semblent entretenir un conflit d’intérêt et/ou avoir des intérêts personnels au sein de la Commission Européenne avec ce lourd dossier.  

Sans réponse de Mr Stein nous l’avons relancé le 9 juin 2023. Toujours sans réponse, nous avons déposé une plainte à la Médiation de la Commission Européenne à Madame Emily O’Reilly le 13 septembre pour absence de réponse de la Commission Européenne. Une enquête est ouverte. 

Nous avons réceptionné un mail sans message, sans signature, avec une lettre de réponse jointe de Mr Stein le 17 octobre 2023 que nous rendons public. 

Nous considérons cette réponse comme étant offensante pour la cause que nous représentons et montre le dédain apporté par certains représentants de la Commission Européenne dans l’affaire du trafic d’enfants roumains des années 70 à 2005, Nous notons cette façon systématique de rejeter nos demandes et surtout du manque de considération portée à cette affaire si grave qu’elle devrait permettre une remise en question commune de tous les pays à l’origine et bénéficiaires de cette traite humaine.

Il est grand temps que les politiques prennent enfin leurs responsabilités et que le préjudice moral de ces milliers d’enfants soit enfin reconnu. Et surtout, que tous ces trafics, dont nous sommes certains qu’ils se poursuivent dans d’autres contextes, cessent enfin.
L’enfant n’est pas une marchandise et ces enfants devenus adultes désormais, demandent aujourd’hui réparation !